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Les forces de sécurité se préparent à un 1er Mai tendu
Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a évoqué samedi le risque de «d’éléments perturbateurs» qui viendraient se mêler au cortège de la manifestation du 1er Mai pour justifier le déploiement d’un très gros dispositif policier dans les rues de la capitale. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait annoncé «12 000 policiers et gendarmes dont 5 000 à Paris» mobilisés lundi. Les autorités s’attendent à la mobilisation de 80 000 à 100 000 personnes dans la capitale, dont 1 500 à 3 000 «gilets jaunes» et 1 000 à 2 000 individus «à risque».
Une «vengeance» attendue après le passage en force du gouvernement
Le ministre de l’Intérieur a également précisé que «des éléments radicaux» étaient attendus à Rennes et Nantes, où il a décidé de mobiliser «quatre unités de forces mobiles» dans chacune de ces deux villes. Une note des services de renseignements territoriaux évoque un «esprit vengeur» qui animerait des manifestants après le passage en force du gouvernement sur la très contestée loi repoussant l’âge de départ à la retraite. Yann Bastière, délégué national investigation du syndicat Unité SGP Police FO, a dit «s’attendre à un 1er Mai tendu», évoquant des «possibles éléments perturbateurs qui viendront entraver le bon déroulé de cette intersyndicale».